Caravan Palace - Agen 18/10/09
Un vrai groupe de scène.
<< C'est fini, je prends ma liberté.
Fini l'époque où je tremblais, où mes doigts hésitants bredouillaient des mots tièdes pour ne pas brusquer, pour ne pas me trahir. Je ne suis plus une enfant, je me moque de ton jugement. D'autres gens m'ont pris la main, d'autres m'ont appris à m'aimer; tant pis pour toutes les choses non bâties, je marche sur leurs ruines et je vais de l'avant.
La liberté effraie, elle arrive avec la solitude, et vous jette dans le vide sans rien pour vous rattraper.Mais vous avez le choix, de trouver une personne qui vous rattrapera dans votre chute, et qui restera à vos côtés, et vous offrira ce qu'on vous a refusé. Quelqu'un de confiance.
Cette liberté, je la prends comme une renaissance. La vie me donne un nouveau départ.
Et si ce n'est pas le cas, je le lui vole et je file dans la nuit, mon butin sous le bras.
Bye, bye. >>
You spread your wings, and you take to the sky.
Été 2008.
(Photo : after_rain by Lucem)
No master, no judge, no God; just Muse.
31/10/06 Bordeaux - 25/11/09 Toulouse
" Ça vient de la théorie du papillon : chacune de nos action a une conséquence sur le reste du monde. Chaque personne a la même influence sur l'évolution de l'humanité. Pour moi l'idée de Muse, c'est d'utiliser la musique pour exercer une influence sur quelque chose. ce peut être une influence minime, mais qui peut malgré tout changer beaucoup de choses. Par exemple une seule personne, vraiment très réceptive et sensible à notre musique, qui après nous avoir entendu, change complètement sa vie, ce qui peut avoir une conséquence sur autre chose ou sur la vie de quelqu'un d'autre etc ... On fait juste ce en quoi on croit, en espérant que ça apportera quelque chose aux gens qui nous écoutent"- Matthieu Bellamy
Les pieds crochetés dans l’herbe, la tête en arrière.
On sent le souffle de l’été sur la peau, et on n’arrive pas à y croire. On découvre timidement nos bras, ils sont blancs, on en a honte, on les cache, on attrape un coup de soleil aussi.
On se dit qu’on devrait être soulagée. Les pages de l’agenda tremblent ; on ne les ouvrira plus jamais, et on ne verra plus ces cons pendant deux mois. On repense à l’année qui s’est écoulée trop vite. Et à l’été dernier, déjà lointain. Et à l’année scolaire précédente, et l’été qu’elle avait succédé.. Et, bizarrement inquiet, et déjà si vieux, on ne peut alors se poser qu’une question – pourquoi ? Ce temps qui file si vite n’entraine que cet unique mot derrière lui, pourquoi ?
Pour les rires et les larmes
Pour les films qui donnent la rage d'y arriver
Pour ces musiques qui vous secouent l'âme
Pour lui et moi
Pour tous ces concerts, ces soirées, toutes ces nuits dans les bras de l'aventure
Pour cet été qui s'annonce sublime
Pour aujourd'hui et demain
Pour le monde, ceux qu'on aime et les autres
( Écrire, pour que tout ce qui tourne dans ma tête ne soient pas de vaines pensées en l'air. )
Se glisser silencieusement derrière.
L'attraper par la taille.
Plonger la tête dans son cou.
Inspirer profondément son parfum.
Rester comme ça, immobile.
Bien. Paisible.
Ma vie c'est ça aujourd'hui. Les amis, la famille, le cinéma la musique et les danses, le monde et ses merveilles, les souvenirs et les rêves d'avenir, les jeux vidéos et le muesli... et par dessus tout ça, comme un soleil éclatant, qui fait d'une belle journée une magnifique journée, un sourire, le sien.
Bravant la mer si profonde
Goûtant le sel et l'amertume
Mes idées noires se dévergondent